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L’habitat groupé : la coloc en grand !

Mercredi 29/02/2012 | Posté par Marie-Catherine Beretti (EJCM)

QUARTIERS DIVERS - L'habitat groupé c'est quoi ? Encore peu répandue en France, cette idée commence à faire son chemin. A Marseille, un projet d'habitat groupé existe du côté de Saint-Mauront. Marie-Catherine nous en dit plus.

Choisir vos voisins ça vous dirait ? C’est un des principaux aspects de l’habitat groupé, un nouveau type de logement qui a connu ses premiers adeptes au Danemark il y a 30 ans. L’association HG Jullien 12 (comme Habitat Groupé du 12, rue Jullien) qui regroupe déjà 6 foyers cherche les siens via des réunions d’information qui ont lieu toutes les semaines.
 
Chaque mardi, soir à l’Equitable Café, plusieurs adhérents de cette association créée pour l’occasion occupent chacun une petite table pour renseigner les curieux sur leur projet Place des Habeilles, qui doit voir le jour dans le 3° arrondissement de Marseille, dans le quartier de Saint-Mauront. Dans le brouhaha causé par la distribution de paniers AMAP, la musique et la bonne humeur ambiante, Nathalie, une architecte quadragénaire, admet, "ce n’est pas très avancé".  Mais en quoi consiste un projet d’habitat groupé ?


Conscience sociale, valeurs communes et éco-citoyenneté

L’habitat groupé, c’est avant tout un projet commun à plusieurs foyers qui s’appuie sur deux valeurs principales : le partage de mêmes valeurs et l’écocitoyenneté.

Le partage de mêmes valeurs est incontournable parce que dans ce type de logement, certaines parties sont communes. Chacun aura son chez soi, mais on espère de tous qu’ils sauront mettre en pratique certaines valeurs comme la solidarité, l’entraide, le partage, le respect. C’est l’héritage des pionniers, des personnes partant en retraite et ne voulant pas finir isolés sans pour autant aller dans une résidence surveillée.
Le film "Et si on vivait tous ensemble"
, sorti en janvier dernier, aborde ce sujet. Et au fur et à mesure, l’habitat groupé est devenu de plus en plus inter-générationnel.

L’éco-citoyenneté est l’autre point d’orgue d’un projet d’habitat groupé. Les personnes impliquées dans celui de Place des Habeilles veulent installer un système de récupération des eaux de pluies et prévoient de se servir d’une grille de critères établis par Bâtiment Durable Méditerranéen.

Cette association a voulu adapter aux réalités du sud les principes d’inertie (stockage de chaleur) et d’isolation utilisés dans les logements éco-citoyens des pays du nord. De toutes façons, nous explique Antoine, à partir de mars 2012, selon la règlementation thermique (R.T. 2012) une partie des énergies devra être renouvelable.

Place des Habeilles : le projet marseillais en chiffres

Place des Habeilles (contraction d’habitant et Marseille) c’est :

-370m2 de terrain constructible, 1000 m2 habitables prévus, soit un immeuble de 6 étages avec 12 à 15 logements prévus 

-déjà 6 foyers adhérents à l’association, soit environ 10 personnes dont 3 personnes à la retraite ou en préretraite, 2 foyers avec de jeunes enfants 

-2 300€/m2 mais le prix devrait baisser 

-il y aura un parking, une cour,  un jardin sur le toit, un salon, et une buanderie en commun. Il était même question de faire une chambre d’amis en commun au départ. Soit en tout environ 15% d’espace collectif.

 
Chronologie du projet
Au départ c’est l’Etablissement Public Foncier PACA (EPF)propriétaire du terrain, qui connaissait Stefan Singer, maître d’œuvre spécialisé dans l’habitat groupé. L’EPF lui a donné carte blanche pour créer un groupe et Stefan Singer a utilisé son réseau et le bouche à oreille pour recruter les premiers intéressés.

Nathalie par exemple, a reçu un mail d’une amie qu’elle avait en commun avec Stefan. Ils ont jusqu'à fin décembre 2012 pour monter un projet précis et présenter un permis de construire à l’EPF. C’est la condition pour que ceux-ci leur vendent le terrain et que les travaux commencent.


Une forme juridique complexe
C’est là que ça se complique ! Il y a deux formes juridiques qui peuvent accueillir un projet d’habitat groupé :

1/ la coopérative d’habitants. La coopérative achèterait le terrain et financerait les travaux. Les adhérents lui paieraient alors un loyer. Ce système ne permet donc pas de devenir propriétaire. Or, Place des Habeilles aimerait donner le choix à ses membres. L’avantage c’est que la coopérative empêche de spéculer et donc de faire monter les prix pour transformer un habitat groupé en résidence de luxe. Le principal inconvénient de ce système est… qu’il n’est pas reconnu en France.

2/ la société civile d’attribution, qui diffère de la copropriété en ce sens qu’elle prévoit de pouvoir choisir les autres copropriétaires. Les membres de cette S.C.A. achèteraient des parts sociales au lieu d’acheter des mètres carrés et cette formule permettrait de laisser la possibilité de choisir entre location et propriété.


Les difficultés d’un projet d’habitat groupé
Evidemment, on ne peut pas s’empêcher de penser qu’il y en aura toujours un pour ne pas nettoyer derrière lui, pour monopoliser une pièce commune ou pour faire trop de bruit. L’habitat groupé exige de partager des valeurs essentielles telles que le respect des autres et le bien-être commun.

La formule, encore vue comme un mélange d’esprit hippie et d’idéalisme citoyen, a de nombreux adeptes et depuis longtemps dans les pays du nord, notamment en Allemagne. Là-bas, cela n’a plus rien d’original et fonctionne très bien.

On me raconte qu’il y a 2 ou 3 ans, un projet d’habitat groupé a voulu voir le jour à Marseille, mais qu’il a échoué à cause de "problèmes d’égo". Personne ne peut s’empêcher de fustiger le manque de discipline des gens du sud ! Espérons pour Place des Habeilles et Habitons Groupé 13, l’autre projet d’habitat groupé marseillais, présenté à la Cité des Associations, qu’ils ne rencontreront pas ce genre d’obstacles.  





Crédit photos : Christos Doulkeridis et Marie-Catherine Beretti 



En partenariat avec : 



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Marie-Catherine Beretti (EJCM) -


Réactions des internautes

Romuald
Vendredi 2 Mars 2012, 10:19
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 L’habitat groupé, c’est avant tout un projet commun à plusieurs foyers qui s’appuie sur deux valeurs principales : le partage de mêmes valeurs et l’écocitoyenneté.

A l'heure où on nous parle de multiculturalisme, diversité, mixité sociale/ethnique, métissage, n'est-il finalement pas contradictoire de vouloir choisir ses voisins, avec qui l'on s'entendrait à merveille sur le plan idéologique, par exemple ?

Car, sur le principe, qu'est-ce qui empêche la création d'un habitat groupé rassemblant des personnes revendiquant leur appartenance à telle communauté ethnique, religieuse; à tel courant de pensée politique ?


Ces adeptes de l'écologie militante ne seraient-il pas, quelque part, sectaires ?

Attention, je ne dis pas que cette idée d'habitat groupé n'est pas séduisante; moi le 1er, je serais ravi d'avoir pour voisins des gens partageant les mêmes valeurs.
Sauf que je ne défends pas cette idéologie bien niaise de diversité/multiculturalisme/métissage forcé etc; contrairement à une certaine gauche, dont font partie les écolos-bobos.

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Jan Cyril Salemi
Vendredi 2 Mars 2012, 11:32
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Qui est sectaire ?

C'est à se demander si ton commentaire fait dans l'humour, la provocation ou l'aveuglement. Un peu des trois, peut-être. 

Qui est vraiment sectaire ? La convivialité, au sens de "vivre ensemble", n'implique pas d'avoir la même appartenance ethnique, religieuse ou politique. Rien n'empêche d'avoir des valeurs communes et de s'accorder sur des règles de vie pour partager le même habitat, sans être tous de la même origine, de la même confession ou du même bord politique. C'est justement le fondement du multiculturalisme que tu rejettes. 

Vivre ensemble, avoir des références et des codes communs, tout en étant très différent, est tout-à-fait compatible. C'est même souhaitable.

Je te conseille de méditer sur le phrase de Saint-Exupéry, tu sais, l'aviateur un peu rêveur qui a écrit "Le Petit Prince" : "Si je diffère de toi, loin de te léser, je t'augmente."

 

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Romuald
Vendredi 2 Mars 2012, 13:13
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Re: Qui est sectaire ?
J'ai mal dû m'exprimer.

Que des personnes veuillent se regrouper dans un même endroit en raison de leurs affinités idéologiques (écologie, par ex), ou de leurs affinités culturelles, cultuelles, ethniques, je ne vois aucune différence : ces personnes choisissent toutes l'entre-soi, càd la volonté de vivre avec des personnes partageant les mêmes valeurs.

Ces valeurs pouvant être idéologiques, cultu(r)elles.


Si demain des catholiques européens, africains, asiatiques, américains choisissaient de vivre dans un tel habitat strictement réservé aux catholiques, peu importe leur couleur de peau, trouverais-tu cela formidable ?
Si des nantis européens, africains, asiatiques, américains optaient eux aussi pour un habitat similaire strictement réservé à d'autres nantis - dont la valeur fondamentale reposerait sur l'argent - t'en réjouirais-tu ?

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machette
Lundi 5 Mars 2012, 07:47
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Re: Qui est sectaire ?
Heu, c'est quoi ces reproches ? En générale on préfère vivre entourés de personnes avec qui on s'entend bien, avec qui on partage des choses un peu comme un mariage. Par exemple à la lecture de tes coms, tu ne donnes pas du tout envie de vivre avec toi. Au secours le cauchemard chaque jour du mec qui ronchonne tout seul après tout et n'importe quoi. 
;)
Je ne parle même pas d'Amélie, elle a un problème non ?

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Romuald
Lundi 5 Mars 2012, 11:23
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Re: Qui est sectaire ?
Le concept du vivre-ensemble, tel que martelé par la gauche-bobo, c'est au contraire de tolérer des personnes qui ne partagent pas nos valeurs, notre culture.

Tout l'inverse de ce type d'habitat, pour lequel les locataires sélectionnent a priori leurs futurs voisins.

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Amélie
Lundi 5 Mars 2012, 12:45
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Re: Qui est sectaire ?
Cette initiative est intéressante et fonctionne bien dans les pays germaniques et scandinaves, on ne peut que souhaiter qu'elle prenne racine et se développe en France. Mais au-delà de ce projet particulier la question qui se pose c'est celle de l'entre-soi. Dans le cas d'un projet écologique, porteur de progrès, humaniste, ce n'est pas problématique, au contraire, mais l'entre-soi concerne aussi les riches, les ethnies, qui se constituent en ghettos. Le livre d'Eric Maurin "Le ghetto français, enquête sur le séparatisme social" apporte à ce sujet des réflexions utiles.

Machette c'est peu engageant comme pseudo. C'est une invitation à couper les mauvaises herbes du jardin ? ;-)

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Amélie
Vendredi 2 Mars 2012, 11:50
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Re: La casbah de Rotterdam
 « Car, sur le principe, qu'est-ce qui empêche la création d'un habitat groupé rassemblant des personnes revendiquant leur appartenance à telle communauté ethnique, religieuse; à tel courant de pensée politique ? »

Au Pays-Bas, rien. Début février Le Monde a consacré un article à un ensemble  communautariste de Rotterdam, le Medi (raccourci pour Méditerranée), surnommé par ses habitants la Casbah, construit sur le principe du riad marocain.

L’article est disponible pour les abonnés : http://www.lemonde.fr/teaser/?url_zop=http%3a%2f%2fabonnes.lemonde.fr%2feurope%2farticle%2f2012%2f02%2f01%2fla-casbah-de-rotterdam_1637349_3214.html

En voici un résumé.

« On pourrait dire qu’il s’agit d’une sorte de gate community pour personnes issues de l’immigration.

(…) Avec ses rues longilignes bordées d’HLM stricts, Bospolder est l’un des endroits les plus pauvres des Pays-Bas. L’un de ces quartiers où a été progressivement reléguée une main-d’œuvre, originaire du Maroc, de Turquie et des ex-colonies néerlandaises, venue travailler au port après la seconde guerre mondiale. Un leu où se concentre aujourd’hui plus de 80% d’allochtones, soit, selon la définition hollandaise, des personnes qui ont au moins un parent né à l’étranger.

(…) L’idée de faire accéder à la propriété est un classique de la rénovation urbaine. Mais dans le cas du Medi, la logique a été poussée à l’extrême. Le style arabisant a été conçu spécialement pour séduire un public issu de l’immigration, notamment marocaine et turque, importante à Bospolder.

Bilal, 34 ans, et son épouse Ayse,  32 nas, tous deux d’origine turque, incarnent à eux seuls la publicité idéale pour le Medi. (…) Lui, en jean et polo, est fonctionnaire municipal. Elle porte le voile et reste au foyer. Ils se sont rencontrés dans le cadre d ‘un mariage arrangé par leurs familles.

Avant le Medi Bilal et Ayse avaient, comme beaucoup d’autres, fui leur quartier multi-ethnique plus au sud de Rotterdam pour vivre dans une « Vinex », l’une de ses banlieues pavillonnaires hollandaises où tout se fait en voiture. « Mais tout était trop propre, il n’y avait que des Hollandais très éduqués, moi, j’aime la diversité,. Ici, nous avons la famille, les mais, le boucher halal »., explique Bilal. Leurs voisins d’alors, kurdes, ont aheté au Medi en même temps qu’eux. Au Medi, où tout regarde vers l’intérieur, Bilal et son épouse ont vite retrouvé leurs repères. La centaine de logements est pour l’essentiel orientée vers un patio central où coule une fontaine.

(…) Le Medi n’aurait jamais pu voir le jour sans une rencontre entre deux personnages. Le premier est un Marocain de 66 ans, Abderrahame Hassani, arrivé aux Pays-Bas dans les années 1960. Il a passé sa vie dans les associations communautaires soutenues par l’Etat néerlandais au moment phare du modèle multi-culturaliste. Son rêve : développer l’architecture marocaine à Rotterdam pour en « faire un thermomètre de l’acceptation de notre présence ». L’autre personnalité est le responsable de la planification urbaine de la ville de Rotterdam, Jeroen Van der Burg, 57 ans. Si préoccupé par le sort des ghettos urbains, qu’il a pris quelques jours avec sa famille pendant les vacances de l’été 2011, pour visiter Vénissieux, dans la banlieue lyonnaise.

(…) Le Medi a réussi le pari de ses inventeurs : 40% des acheteurs sont des primo-arrivants. Parmi eux, 10% des Marocains, autant de Turcs, deux familles capverdiennes, deux pakistanaises, deux pakistanaises, une iranienne et une vietnamienne. Les autres acquéreurs, pour 35% d’entre eux, sont des enfants de la deuxième génération. Les 25% restants sont des Néerlandais d’origine, souvent bourgeois bohèmes, en quête d’expériences multiculturelles.

Le bilan de l’ »intégration » avec le quartier de Bospolder apparaît plus mitigé. Joël, 37 ans, gérant d’un magasin de vêtements, s’est endetté jusqu’au cou pour acheter au Medi avec son épouse, assistante sociale. Ses parents sont indonésiens, la mère de sa compagne est originaire de Papouasie-Nouvelle-Guinée. S’il est dithyrambique sur sur son investissement au Medi, il admet comme beaucoup hésiter encore à inscrire leur fillette de deux ans à l’école du quartier. « Nous sommes partiellement blacks, dit-il. Mais je crains qu’elle se retrouve avec trop d’enfants qui parlent mal le néerlandais ».

(…) Le concept du Medi pourrait faire florès. A La Haye, dans le quartier du Transvaal, l’un des plus durs des Pays-Bas, un projet appelé « De Oriënt » a été achevé fin décembre 2011. La population ciblée, cette fois, est la diaspora du Surinam. Celle-ci s’est enrichie autour d’une rue où se concentrent des boutiques spécialisées dans le textile indien. Et pour répondre à ses goûts, l’architecte Wilfried Van Winden, également concepteur de la grande mosquée de Rotterdam, a intégré aux bâtiments des couleurs d’inspiration hindoue.

Cet habitat et ses nouvelles habitudes sociales entraînent dans leur sillage une surprenante et progressive inversion des clichés. Comme chez ce Marocain du Medi, marié à une Néerlandaise. Il explique qu’il hésite à emmener son fils en vacances au pays parce qu’il est « blond aux yeux bleus ».

Le site du Medi : http://www.lemedi.nl

Qu’en penserait Saint-Exupéry ? 

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Amélie
Vendredi 2 Mars 2012, 11:54
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Re: La casbah de Rotterdam
Correction concernant cette phrase du cinquième paragraphe du texte : 
"Ici, nous avons la famille, les mais, le boucher halal." Il faut bien sûr lire "amis". 

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Amélie
Vendredi 2 Mars 2012, 12:16
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Re: La casbah de Rotterdam
Un autre exemple de quartier communautariste, à Toronto au Canada : 
http://www.youtube.com/watch?v=8Tm26lKxjt8&feature=player_embedded#!

Plus près de nous, dans un autre contexte : 
http://www.liberation.fr/societe/01012387575-nimes-la-cite-desertee






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Romuald
Vendredi 2 Mars 2012, 13:15
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Re: La casbah de Rotterdam
 Les 25% restants sont des Néerlandais d’origine, souvent bourgeois bohèmes, en quête d’expériences multiculturelles.

C'est quand même terrible de lire ce genre de choses...
Cela ne me semble guère différent d'une exposition coloniale du temps jadis.

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Amélie
Vendredi 2 Mars 2012, 14:36
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Re: La casbah de Rotterdam
La comparaison avec une exposition coloniale est exagérée. 

Je serais curieuse de savoir où ces "bobos" scolarisent leurs enfants. Selon Christophe Guilluy, les bobos et les électeurs du FN pratiquent ou souhaitent pratiquer le même évitement social/ethnique, l'entre-soi. 

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greg2609
Mardi 19 Novembre 2013, 14:03
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Créer sa copro
Bonjour à tous,

je trouve cet article très intéressant. J'écris actuellement un blog qui vise à montrer comment devenir propriétaire d'une habitation exceptionnelle et a priori (mais a priori seulement !) inabordable financièrement en :
- capitalisant du savoir autour de la création d'une copropriété dans un esprit d'habitat partagé 
- partageant l'avancement de projets potentiels et en cours 
- mettant en connexion des personnes intéressées par le sujet...
- ... ou souhaitant intégrer un projet en cours  !

Alors n'hésitez pas à prendre 2 minutes pour vous inscrire et/ou faire part de vos commentaires, idées ou suggestions à l'adresse suivante ! http://www.creer-sa-copro.fr/rejoindre-un-groupe/

Bonne journée,

Grégory

 

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