Léon Galli, plus qu’un entraîneur
Mercredi 04/06/2008 | Posté par Actualités Emploi Quartier
« Quand on veut, on peut », voici la philosophie de Léon Galli, responsable régional de la société de restauration collective Sodhexo mais aussi une légende du football local.
Ancien joueur de l’OM, entraîneur de l’US Endoume puis du club de Marignane, il est aujourd’hui le coach de Cassis-Carnoux, équipe bien placée pour monter de CFA en Nationale. Intarissable et passionné, il s’est longuement étendu sur les possibilités professionnelles qu’offre le sport. En précisant fortement que le sport, s’il apporte de grandes joies, demande aussi des sacrifices et de grands efforts.
« Il y a deux cas, celui des professionnels qui vivent totalement de leur pratique, mais aussi les sportifs qui évoluent dans des divisions inférieures, qui travaillent mais qui peuvent améliorer l’ordinaire grâce au sport », constate ce fils d’immigrés italiens, le plus jeune de six enfants.
Son discours volontariste de coach sait aller droit au but : « Quand je jouais à l’OM, je travaillais aussi comme vendeur de pantalons et j’habitais à Frais-Vallon. Grâce au football, j’ai pu mieux vivre. Mais cela passe par le travail, l’assiduité et le sérieux. Aujourd’hui, je suis directeur régional d’une grande entreprise avec un Certificat d’Etude et une formation de typographe. »
« Faire du sport, c’est une passion, c’est beau. Mais il ne faut pas penser que c’est facile. Il faut bûcher », martèle-t-il. Outre joueur, le sport offre d’autres carrières ou possibilités de compléments d’activité, notamment les postes d’entraîneur et d’arbitre.
« Le métier d’entraîneur est la fois le plus beau et le plus pourri du monde. C’est ma vie, mais c’est difficile. On est obligé de faire des choix, parfois douloureux, mais notre travail c’est de prendre les meilleurs », résume Léon Galli. « Pour devenir entraîneur, une grande carrière de joueur n’est pas nécessaire, mais il faut bien connaître son sport. Il faut être psychologue, être un second père pour ses joueurs tout en étant rigoureux. Le principal est d’arriver à créer une camaraderie dans l’équipe, créer un groupe… L’union est la plus grande force d’une équipe. »
« Il ne faut pas oublier l’arbitrage si on n’a pas le niveau pour pratiquer. C’est un domaine où il y a des ouvertures énormes et des possibilités de compléments de rémunérations », précise encore Léon Galli.
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Par Tony Off