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Grande mosquée : Une Arlésienne à Marseille

Lundi 07/11/2011 | Posté par Jan Cyril Salemi

L’Aïd-el-Kébir a été fêté hier par les musulmans de Marseille. Une fois de plus, ils ont dû se passer d’un lieu de culte adapté pour cette célébration. Jan Cyril revient ici sur le projet de grande mosquée, toujours à l’arrêt.

Vous connaissez l’histoire de l’Arlésienne, cette nouvelle d’Alphonse Daudet ? Tout le monde parle d'elle, tout le monde a un avis sur elle, elle devient un centre d’intérêt incontournable, mais personne ne la voit jamais. C’est exactement ce qui arrive à la future grande mosquée de Marseille. Le chantier de ce nouveau lieu du culte, qui devait être livré fin 2011, debut 2012, est bloqué depuis maintenant dix-huit mois.

Il y a plus d’un an, à l’occasion de la célébration de l’Aïd-el-Fitr, le MBB publiait un article constatant déjà les retards pris par ce grand projet, promis depuis des années par le maire Jean-Claude Gaudin. Nous pourrions le republier aujourd’hui sans en changer une seule ligne. Tout juste devrions-nous ajouter le dernier rebondissement en date : l’annulation, le 27 octobre, par le tribunal administratif du permis de construire de l’édifice religieux.

Projet controversé
Prévu dans le quartier de Saint-Louis, 15ème arrondissement, sur l’emplacement des anciens abattoirs de la ville, le projet de grande mosquée se heurte depuis l’origine à plusieurs barrages de tous ordres.
En juin 2006, la municipalité vote la cession du terrain avec bail emphytéotique de 99 ans à l’association "La mosquée de Marseille". Première accroche, des élus d’extrême-droite contestent le caractère du bail, et le faible loyer, considéré comme un traitement de faveur.
La question du financement du chantier, dont le coût total est estimé à 22 millions d'euros, est également d’emblée source de controverses. Un appel aux dons, venus de pays étrangers, est sollicité, ce qui fait redouter une empreinte politique apposée sur le projet par un ou plusieurs états.

Malgré tout, le projet garde son cap, et en juin 2008, le cabinet d’architectes "Bureau Architecture Méditerranée" est choisi pour en dessiner les plans. En mai 2010, une première pierre symbolique est posée sur le chantier. Mais depuis, toujours pas de deuxième pierre, pas même une gâchée de ciment, et encore moins de premier mur.

Fin juin 2010, quelques semaines après cette pose symbolique, un nouvel élément apparaît dans ce projet bien complexe. Un conflit oppose les membres du bureau de l’association, qui conduit à l’éviction du président, Nourredine Cheikh, remplacé par Abderrahmane Ghoul (lire ici l'article du MBB). La délicate question du financement resurgit à cette occasion, M. Cheikh étant accusé par ses détracteurs de favoriser la participation financière de l’Algérie. S’ensuivent diverses querelles internes, et le projet, aux fondations bien fragiles, vacille plus que jamais.

Finalement, en octobre 2011, le tribunal administratif, saisi par une association de riverains, qui protestaient contre le manque de place de parkings, donne gain de cause à ces derniers, et le permis de construire est invalidé. Le projet reste donc enfoui dans les cartons, et il faut se contenter de belles images de synthèse sur le site de l’association pour se faire une idée de ce qu’il pourrait être.

Rapport secret sur l’islam
On peut s’interroger évidemment sur les réelles motivations politiques dissimulées derrière ce prétexte du parking. Ce projet de grande mosquée à Marseille ne contente pas tout le monde, loin s’en faut. Une récente enquête du journal La Marseillaise, révélait ainsi un rapport secret émanant de la sous-direction de l’Information Générale des Bouches-du-Rhône (les anciens Renseignements Généraux) sur l’islam à Marseille.

Il apparaît, notamment, que le rapport recommande, à Marseille, "une réduction du nombre de lieux de cultes" ainsi que leur caractère "discret", pour limiter "leur impact visuel sur le paysage urbain". Une grande mosquée n’entre pas, a priori, dans ce genre de critères. 

En revanche, les lieux de culte utilisés actuellement à Marseille présentent déjà ce caractère de discrétion. Les salles de prière n’en ont généralement que le nom, et sont presque toutes de simples salles, transformées en espaces de prière. Quant aux véritables mosquées, comme il en existe déjà Marseille, la plupart sont tout simplement si discrètes qu’il est possible de passer devant tous les jours sans se rendre compte de leur présence. Comme autant d'Arlésiennes, que personne ne voit.


Ainsi, celle de la rue Malaval, dans le 2ème arrondissement, ouverte au début des années 2000, est construite de telle sorte qu’il faut véritablement s'arrêter en face de la porte d’entrée pour deviner qu'il s'agit d'une mosquée. D’un bout à l’autre de la rue, l’édifice est invisible, à croire que les architectes ont sciemment dissimulé le bâtiment au milieu des autres constructions.

Ce principe d’un islam discret est donc déjà une constante à Marseille. Dans une ville qui compte pourtant plus de 200 000 musulmans, soit environ un quart de la population, il est sans doute temps d’envisager une autre politique. Et d’accorder enfin aux fidèles de l’islam la possibilité de pratiquer leur culte dans des conditions dignes. Il s’agit là de respecter une foi, comme la République française laïque respecte les autres composantes religieuses de sa société. Ce n’est pas une partie de cache-cache.


Crédit photo : Dalbera

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Jan Cyril Salemi -


Réactions des internautes

Amélie
Mardi 8 Novembre 2011, 00:21
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 Et d’accorder enfin aux fidèles de l’islam la possibilité de pratiquer leur culte dans des conditions dignes. Il s’agit là de respecter une foi, comme la République française laïque respecte les autres composantes religieuses de sa société.  

Pourquoi reprendre cette antienne victimaire et différentialiste? La France ne "respecte" pas moins l'islam que les autres religions. On ne peut pas en dire autant de certains musulmans, et ils sont nombreux, qui défient la république et ses fondamentaux (acquis de haute lutte et pas par les immigrés récents) dans ce qu'elle a de plus précieux. 
Il n'y a effectivement aucune dignité à défier l'ordre public, à s'agenouiller dans des rues sales, pour ensuite s'en plaindre dans le but d'obtenir toujours plus. Ces assemblées masculines renvoient une image intégriste, déplorable des musulmans dont beaucoup montrent, en occupant l'espace, qu'ils sont haineux et inassimilables. Les femmes ne s'abaissent pas à cela. La véritable dignité serait de prier chez soi, comme l'autorise l'islam, et d'entretenir des relations cordiales et ouvertes avec les non-musulmans. On en est loin. 

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Jan Cyril Salemi
Jeudi 10 Novembre 2011, 02:53
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"On ne voit bien qu'avec le cœur, l'essentiel est invisible pour les yeux."
Le manque de respect de la France envers la foi des musulmans n'est ni une antienne (pour reprendre votre terme), ni une rengaine (pour utiliser le mien) victimaire et différentialiste. C'est un simple constat. 
 
Quand un rapport des Informations Générales recommande, à Marseille, de "réduire le nombre de lieux de culte" et de faire en sorte qu'ils soient "discrets", ce n'est pas vraiment un témoignage de respect, mais plutôt une marque de mépris et de méfiance.
 
A Marseille, les lieux de prière pour les musulmans sont manifestement insuffisants. Vous reprochez aux musulmans de prier dans les rues "pour défier l'ordre public" et de "s'en plaindre dans le but d'obtenir toujours plus." Il me semble que vous prenez le problème à l'envers. 
 
Si des salles de prière exiguës débordent dans les rues, ce n'est pas le signe d'un "défi" à l'ordre public, mais simplement la preuve que les musulmans ne parviennent pas à obtenir le minimum : des lieux de culte appropriés. 
 
Vous aurez sûrement remarqué qu'en France, pour se réunir et pratiquer leur foi, les catholiques ont des églises, les protestants ont des temples, les juifs ont des synagogues. Les fidèles de ces religions peuvent dignement venir y prier ou se recueillir.
Les musulmans devraient-il être les seuls, comme vous le suggérez, à devoir rester chez eux pour prier dans la dignité ? "Cachez ces musulmans que je ne saurais voir", en quelque sorte. Pour vivre heureux, vivons cachés, paraît-il, c'est cela ?
 
Comme je l'ai rappelé dans ce papier, rendre la pratique de l'islam invisible est une stratégie et un objectif, les extraits du rapport cité plus haut le prouvent. 
Vous avez apparemment les mêmes intentions. 
Difficile, dans ces conditions, de prétendre à "entretenir des relations cordiales et ouvertes" avec des gens que l'on refuse de voir.

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Amélie
Jeudi 10 Novembre 2011, 13:12
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Re: "On ne voit bien qu'avec le cœur, l'essentiel est invisible pour les yeux."
Bonjour,

Sauf votre respect, à ce niveau de dhimmitude il est difficile de débattre. C'est sans doute le but. 

Pour le cas où vous l'ignoriez, l'islam ne reconnaît pas l'égalité entre les musulmans et les non-musulmans - il suffit de voir ce qui se passe dans les pays à majorité musulmane, dont AUCUN n'est démocratique - etc... Renseignez-vous sur la manière dont l'islam divise le monde (la Mecque elle-même est interdite aux non-musulmans) : http://fr.wikipedia.org/wiki/Division_du_monde_dans_l'islam

Lisez le Coran - à moins que ce soit trop demander à un "journaliste" -, ça risque de vous faire tout drôle. Allez dans les familles, auprès des femmes, pour voir de près à quoi ressemblent leurs vies, si toutefois vous arrivez à les approcher et à construire une relation avec elles, demandez aux femmes pourquoi elles se sentent mal à l'aise en jupe dans certains quartiers jusqu'à renoncer à en porter, renseignez-vous sur les milices qui bloqu(ai)ent les rues pour les "prières", qui font pression pendant le ramadan en frappant aux portes à l'heure du repas de midi pour voir si la table est mise, pensez à Ghofrane, LAPIDEE à Marseille en 2004 pour s'être refusée à un homme (pourquoi d'ailleurs ne pas interviewer sa mère? Cela changerait des articles halalement correct ;-), renseignez-vous sur les viols en Scandinavie , sur certains quartiers tenus par des intégristes en Angleterre

Tout cela est connu, encore faut-il faire preuve d'honnêteté et faire tomber des tabous intellectuels

J'espère que vous n'avez pas d'enfants, ils pourraient un jour vous demander des comptes. Vous ne pourrez pas dire que vous ne savez pas. Il y a plusieurs milliers de mosquées en France et beaucoup sont en construction. Boubakeur lui-même qualifie l’islam comme « un fait politique majeur », « une idéologie de lutte, d’agression » : http://www.youtube.com/watch?v=cmed0hh8cX4

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Amélie
Jeudi 10 Novembre 2011, 13:15
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Re: dhimmitude volontaire (référence à La Boétie)
"Gouverner c'est prévoir". On n'est pas dans le Petit Prince :-)

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Romuald
Jeudi 10 Novembre 2011, 14:29
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Re: "On ne voit bien qu'avec le cœur, l'essentiel est invisible pour les yeux."
Vous aurez sûrement remarqué qu'en France, pour se réunir et pratiquer leur foi, les catholiques ont des églises, les protestants ont des temples, les juifs ont des synagogues. Les fidèles de ces religions peuvent dignement venir y prier ou se recueillir.

La France compte environ 600.000 bouddhistes (d'origine asiatique, ou Français dits de souche convertis au bouddhisme).

Or, on peut remarquer que les politiciens et associations « antiracistes » (qui sont dans les faits des organismes de défense ethnico-religieux) se victimisent carrément les musulmans, y compris les « barbus » qui manifestent régulièrement, alors que le manque de pagodes bouddhistes ne soulève aucun émoi parmi les défenseurs du vivre-ensemble, du respect des religions etc.

A Evry (91) par exemple, les bouddhistes viet attendent depuis 1995 la fin de la pagode (la plus grande d'Europe...), car il manque 1.5 à 2 Mn d'€; les fonds venant exclusivement des bouddhistes eux-mêmes.


Nous sommes loin du cas de l'ICI (Institut des Cultures de l'Islam) qui sera à terme érigé dans le XVIIIème à Paris, subventionné par la Ville de Paris à hauteur de 22 Mn d'€...
Et je ne suis pas certain que les bouddhistes d'Evry aient bénéficié d'un bail emphythéotique avantageux, comme au contraire l'avait proposé le maire UMP de Marseille (300€ par mois, sur 99 ans pour un terrain de quelque 8.600m²...).

Et que dire du silence des élus - Manuel Valls, maire d'Evry, en tête - lorsque cette pagode d'Evry avait été la cible d'un incendie criminel, fin octobre 2009 ? a-t-on entendu hurler à la « bouddhistophobie » ?


Par ailleurs, résidant en région parisienne, je m'étais rendu le vendredi 2 juillet 2010 dans le XVIIIème à Paris pour observer les fameuses prières de rue : d'après ce qui m'a été dit, car j'ai parlé à des musulmans venus prier, la majorité n'habitait même pas le quartier.
Rue89 avait fait le même constat.
Il existait un autre article sur ce constat, mais il n'est plus en ligne; on peut néanmoins le retrouver sur ce site par exemple.
Il y est indiqué que les musulmans venant prier dans ces rues prennent le RER pour venir prier... Tiens donc !


En outre, j'ai pu voir des documents vidéos et photos de ces prières de rue (rue Myrha, rue Polonceau et rue des Poissonniers) en décembre 2010, puis au printemps 2011 : le nombre de musulmans venant prier était bien plus important que ce que j'ai pu constater de mes propres yeux : à croire que, en quelques mois, des centaines de musulmans se sont installés dans le coin ?...

Enfin, comment expliquer que ce phénomène de prières de rue ne se réduit pas à notre seul pays ?
A Rome par exemple, le Vatican a en partie financé la plus grande mosquée d'Europe (12.000 places me semble-t-il) : cela n'empêche pas des musulmans de prier devant l'Autel de la Patrie (bâtiment Victor-Emmanuel III) le Vendredi saint d'avril 2011....

A Washington DC, que penser des milliers de musulmans qui sont allés prier juste sous les fenêtres du Capitole à la fin du ramadan d'août dernier ?

On observe également ce phénomène à Moscou, où là ce sont des centaines de milliers de musulmans d'Asie centrale qui bloquent les rues...
50.000 à la fin du ramadan; 170.000 il y a quelques jours.
http://mejliss.com/video/priere-de-l-aid-moscou-allah-akbar-wa-lillah-al-hamd
http://www.eutimes.net/2011/11/170000-muslims-celebrated-holiday-on-the-streets-of-moscow/
http://www.youtube.com/watch?v=akHJ-Vdcqtk



Par ailleurs, Jan Cyril, ne soyez pas plus musulmans que les musulmans eux-mêmes.

Pour reprendre l'exemple du XVIIIème (je n'habite plus en Provence donc il m'est difficile de parler des prières sauvages à Marseille), l'une des mosquées sises rue Myrha est gérée par un imam algérien.
Or, en Algérie, le Ministre des Affaires religieuses, dont on peut douter qu'il s'agisse d'un « islamophobe », avait rappelé l'an passé aux musulmans d'Algérie l'interdiction de prier dans les rues :

«Seul l'intérieur des mosquées est fait pour les prières et si celui-ci est rempli de pratiquants, les autres fidèles n'ont qu'à prier chez eux et non pas dehors»

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Romuald
Jeudi 10 Novembre 2011, 14:29
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Re: "On ne voit bien qu'avec le cœur, l'essentiel est invisible pour les yeux."
* plus musulmaN que les musulmans eux-mêmes

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Amélie
Jeudi 10 Novembre 2011, 14:49
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Re: "On ne voit bien qu'avec le cœur, l'essentiel est invisible pour les yeux."
Un autre exemple de pauvres musulmans contraints à "prier" dehors en toute discrétion, ici à Athènes : 
http://www.youtube.com/watch?v=wiSw6TnZ3fk

Beaucoup étant clandestins, on remarquera leur volonté manifeste de respecter le pays dans lequel ils sont entrés illégalement. Mais bon, il paraît que "l'essentiel est invisible pour les yeux." 

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Amélie
Jeudi 10 Novembre 2011, 14:49
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Re: "On ne voit bien qu'avec le cœur, l'essentiel est invisible pour les yeux."
 * contraints de "prier"

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Romuald
Jeudi 10 Novembre 2011, 16:40
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Re: "On ne voit bien qu'avec le cœur, l'essentiel est invisible pour les yeux."
Je viens de lire qu'une mosquée a été incendiée à Montbéliard.

A n'en pas douter, les médias vont relayer ce crime, les assoc vont hurler à l'« islamophobie », des élus de la République vont se déplacer.

Se rappeler qu'un incendie tout aussi criminel perpétré contre la pagode d'Evry n'a suscité, lui, aucun émoi parmi ces bien-pensants défenseurs du « vivre-ensemble »...

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Amélie
Jeudi 10 Novembre 2011, 17:12
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Re: Deux poids deux mesures
 
Des chrétiens sont hués et caillassés en Egypte sur le territoire français dans des quartiers fortement islamisés où la population, diverse, cohabite paisiblement, notamment dans le sud : ça n'émeut pas grand-monde. Ce sera peut-être l'objet d'une enquête de la part du Marseille BB, qui sait ? 

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zaza
Jeudi 10 Novembre 2011, 20:07
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Re: "On ne voit bien qu'avec le cœur, l'essentiel est invisible pour les yeux."
-Romuald
Il y a eu des inscriptions racistes dans votre pagode, souffrent t'ils de discrimations perpetuelles ?

-Amélie
faut te faire soigner, tu es dans un délire proche de la paranoïa aigue !!

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Romuald
Jeudi 10 Novembre 2011, 23:29
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Re: "On ne voit bien qu'avec le cœur, l'essentiel est invisible pour les yeux."
Zaza, pourquoi « ma » pagode ? je ne suis pas bouddhiste, ni même croyant tout court.

Le fait est que nombreux sont les élus locaux et assoc à se préoccuper des musulmans, bafouant allègrement la loi de 1905 en subventionnant leurs lieux de culte.
Mais, pour les mêmes problèmes touchant les bouddhistes de France, on n'entend pas parler de « bouddhistophobie ».

Curieux...

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zaza
Dimanche 13 Novembre 2011, 15:52
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Re: "On ne voit bien qu'avec le cœur, l'essentiel est invisible pour les yeux."
ROMUALD
"pourquoi « ma » pagode ?" Parce que vous en avez parlé.

"Mais, pour les mêmes problèmes touchant les bouddhistes de France, on n'entend pas parler de « bouddhistophobie »
Un incident et vous pensez sérieusement qu'ils connaissent le même rejet que les musulmans ?

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Romuald
Dimanche 13 Novembre 2011, 23:29
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Re: "On ne voit bien qu'avec le cœur, l'essentiel est invisible pour les yeux."
On compte 600.000 bouddhistes en France.
Ils n'ont pas un nombre suffisant de pagodes.

Ce n'est pas pour autant :
- qu'ils jouent les victimes en hurlant au racisme (« bouddhistophobie »)
- qu'ils font du cinéma à bloquer des rues de façon théâtrale (victimisation également)

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Jan Cyril Salemi
Lundi 14 Novembre 2011, 03:06
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Re: "On ne voit bien qu'avec le cœur, l'essentiel est invisible pour les yeux."

Le nombre de pagodes bouddhistes est certainement insuffisant. On n'en parle certainement pas assez, je suis d'accord avec toi. Mais n'oublie pas que, d'après tes chiffres, les bouddhistes, dans toute la France, sont à peine trois fois plus nombreux que les musulmans à Marseille. 

Et tu reconnaîtras que dans l'histoire et la culture de la France, le rapport au bouddhisme est bien plus lointain que la relation avec l'islam. Ce n'est pas une raison pour ne pas leur accorder suffisamment de lieux de culte. Ce n'est pas une raison non plus pour opposer des attitudes qui seraient, selon tes insinuations, dignes du côté des bouddhistes et indignes du côté des musulmans. Obtenir des lieux de culte en nombre suffisant est une revendication légitime dans les deux cas. 

En tout cas, histoire de clore avec ce débat, les plus mal lotis sont sûrement les athées. Pas un lieu de culte ne leur est dédié. Y a les stades de foot, ou les centres commerciaux, mais ils sont très fréquentés aussi par des non-athées. 

 

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Amélie
Jeudi 10 Novembre 2011, 23:43
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Re: "On ne voit bien qu'avec le cœur, l'essentiel est invisible pour les yeux."
Bien qu'étant parano, je ne prétends pas souffrir de "discriminations perpétuelles". Toutes les infos que je transmets sont vérifiables. Délirant non ? :-)

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Jan Cyril Salemi
Lundi 14 Novembre 2011, 02:43
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Re: "On ne voit bien qu'avec le cœur, l'essentiel est invisible pour les yeux."
Amélie, vous avez vos opinions, c'est votre droit. Vous avez peut-être aussi des arguments.

Mais en les présentant comme vous le faites, vous ne réussissez à convaincre que ceux qui pensent déjà comme vous. C'est un peu comme taper sur un clou qui est déjà enfoncé. Rendez-vous compte qu'à force, ça fait éclater la planche. 


Vous êtes hargneuse, parfois agressive et même haineuse. Vous ne voulez pas un débat, vous voulez un combat. Inutile d'entrer dans votre jeu.

 

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Amélie
Mardi 15 Novembre 2011, 16:33
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Re: "On ne voit bien qu'avec le cœur, l'essentiel est invisible pour les yeux."
Jan Cyril,

Vous confondez opinion et un certain principe de réalité tout en prenant soin de ne reprendre aucune des informations - ni arguments si si, ils sont là - que j'ai transmis. Libre à vous de vous défiler et de refuser de vous informer sur certains phénomènes mais dans ce cas ne vous prétendez pas journaliste. 

Le nombre ne devrait pas être un prétexte pour réclamer plus. L'exemple des bouddhistes et du nombre de pagodes est à cet égard intéressant.

Les athées par définition n'ont pas besoin de lieux de culte et ne réclament rien (tout au plus ils bouffent pour certains du curé mais en France sécularisée cela n'a pas une grande portée). Certains prennent même la peine d'éviter les stades de foot et les lieux de consommation à outrance et leur préfèrent des lieux culturels. A chacun son truc ;-)

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Jan Cyril Salemi
Lundi 14 Novembre 2011, 02:29
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Re: "On ne voit bien qu'avec le cœur, l'essentiel est invisible pour les yeux."
 «Seul l'intérieur des mosquées est fait pour les prières et si celui-ci est rempli de pratiquants, les autres fidèles n'ont qu'à prier chez eux et non pas dehors» 


La citation du ministre que tu reprends, concerne l'Algérie. Difficile de comparer la situation de ce pays avec celle de la France. 

En Algérie, les mosquées sont nombreuses. Si, parfois, elles ne peuvent accueillir tous les fidèles, les autorités leur demandent de prier chez eux, pourquoi pas ? 
 

En France, le nombre de mosquées est manifestement insuffisant. Mieux vaut en construire de nouvelles plutôt que de pousser les pratiquants, soit à rester chez eux, soit à venir prier dans la rue.

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Romuald
Lundi 14 Novembre 2011, 08:57
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Re: "On ne voit bien qu'avec le cœur, l'essentiel est invisible pour les yeux."
La majorité des musulmans de France est d'origine algérienne.
De même que les imams, puisque la majorité des imams de France est étrangère/d'origine étrangère.

Chaque mosquée de France est plus ou moins gérée par un pays musulman ayant versé les fonds pour sa construction; du reste dans l'affaire de la grande mosquée de Marseille, l'Algérie a coupé le robinet à subventions lorsque l'élue PS d'origine marocaine a fait virer l'imam algérien qui présidait l'association chargée de récolter les fonds, et y a placé un imam algéro-marocain roulant pour le Maroc...

On peut aussi penser à la grande mosquée de Paris, pilotée par l'Algérie.

Les musulmans de France s'autorisent donc, avec ces prières sauvages, ce qu'ils ne pourraient même pas faire chez eux, et ils ne pourraient en tout cas pas hurler à l'« islamophobie » (lorsque le ministre algérien des Affaires religieuses exigent d'eux qu'ils prient chez eux).

Aussi, pourquoi les élus tolèrent-ils un comportement - bloquage de rues - qui, en Algérie, pays musulman, est interdit ? pourquoi ces musulmans s'imposent-ils dans des rues en France, en Italie, en Bulgarie, en Russie, aux Etats-Unis ?

Voit-on les bouddhistes, qui manquent de lieux de culte, jouer les victimes et faire de même ?

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zaza
Lundi 14 Novembre 2011, 14:20
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Re: "On ne voit bien qu'avec le cœur, l'essentiel est invisible pour les yeux."
Vous faites exprès de ne rien comprendre ou bien c'est naturel ?

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Amélie
Mardi 15 Novembre 2011, 16:41
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Re: "On ne voit bien qu'avec le cœur, l'essentiel est invisible pour les yeux."
 "Mieux vaut en construire de nouvelles plutôt que de pousser les pratiquants, soit à rester chez eux, soit à venir prier dans la rue."

A Paris, il a été démontré que beaucoup de fidèles venaient de tous les coins de la ville et de banlieues, parfois lointaines, pour "prier" rue Myrrha. Boubakeur leur avait lancé une invitation en leur proposant la grande et belle mosquée de Paris, invitation qui est restée lettre morte. Pourquoi ?
Il a donc de la place. Et rien n'empêche de faire plusieurs services, comme au temps où les églises étaient pleines et qui devaient répartir leurs offices sur plusieurs moments afin de satisfaire tout le monde. Ils peuvent aussi prier chez eux, comme leur religion le leur permet et comme le font les femmes. 

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