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L’humeur de Charlotte : Fêtes, le bilan

Vendredi 13/01/2012 | Posté par Charlotte Lazarewicz

Charlotte nous revient en pleine forme pour 2012. En cette période, le thème de sa chronique était tout trouvé. D’humeur festive... ou presque.

Fin décembre, le temps des réjouissances pour certains et du “je me force à sourire” pour d’autres. En plus du 24 et du 25, il y a le 31…. et tout le reste du mois de janvier où il faut souhaiter la bonne année au premier venu. Une chose est sûre, les fêtes de fin d’année divisent en deux camps bien distincts : les “pour ” et les “contre”. A vous juger dans quelle catégorie vous vous situez… !

Magie éphémère
D’abord, il y a la tante qui se prépare à l’événement depuis des mois, choisissant tout, avec un soin bien particulier, de sa tenue à ses sujets de conversation. Ensuite, il y a la mère possessive qui veut voir tous ses enfants à table sans exception et qui répète inlassablement sa recette pour être au top le jour J. Sans parler des petits bouts de chou qui viennent de naître et qui, objet de toutes les attentions, ne peuvent tout simplement pas être contre ces festivités.

Oui, il y a mille et une raisons d’y être favorable : les chocolats la dinde et l’alcool qui coule à flots. Mais ça, c’est quand on est nés sous la bonne étoile. Etoile ou pas, il y aura toujours moyen d’apprécier la magie de ces jours un peu particuliers.

Neige artificielle, cabanes d’artisans, il semblerait que tout soit en suspens fin décembre. La trêve hivernale porte bien son nom ! Les Noëls se suivent et se ressemblent donc, pour le plus grand bonheur de certains… et au grand dam des festi-sceptiques !

Et tandis que les rues se vident peu à peu, et que les sapins brillent de mille et un feux dans de nombreux foyers à l’approche du réveillon, certains espèrent secrètement tomber malade le D-Day. Histoire, peut-être, de ne pas passer tout de suite à la nouvelle année, de retarder encore un peu ce moment crucial, de ne pas être obligés de jouer le jeu en famille.

Comme une impression de déjà-vu…
Ils ne sont pas tous misanthropes, mais quelque chose les dérange dans ce qu’ils estiment être une véritable mascarade sociale. 24, 25, 31 et tout ce qui s’ensuit, ils mettent tout dans le même panier. Ils ne veulent tout simplement pas faire semblant, et vous en avez certainement déjà croisés (ou en faites vous-mêmes partie ?).

C’est ce gars un peu lointain de la famille, dont on ignore s’il daignera venir ou non au sacro-saint repas, cet ami qui s’auto-proclame “anti-fêtes” et choisit volontairement de s’enfermer chez lui, boycottant ainsi réveillons et vœux de bonheur. Peur du bilan et angoisse de fin d’année ?

On ne saurait dire. D’ailleurs très vite, ce sont ceux-là qui se précipiteront à nouveau tête baissée dans la routine de janvier, presque heureux de retrouver des habitudes auparavant abhorrées.

C’est que ça commence à bien faire, ces fêtes qui se répètent chaque année sans exception ! D’ailleurs pourquoi rappeler ces douloureux instants ? C’est périmé tout ça ! A l’image de ces papillotes qui envahissent les comptoirs des bars et magasins, nous narguant du haut de leurs mille et une couleurs et saveurs.

Ce qu’on oublie peut-être un peu vite, c’est qu’on vient peut-être de vivre la dernière trêve hivernale du genre, le 21 décembre 2012 approchant en effet à grand pas. Enfin un peu d’action ?


Crédit photo : JaHoVil

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Charlotte Lazarewicz -