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Un million de Mars'iens : Jean Marie

Vendredi 18/03/2011 | Posté par Samir Akacha

A MARSEILLE ON RENCONTRE BEAUCOUP DE GENS QUI N'Y VIVENT PAS. Au gré de ses promenades de la semaine, Samir a rencontré Jean-Marie

Sur le Vieux-Port, Jean-Marie contemple la mer. Il attend sa fille, qui ne va pas tarder à arriver. Jean-Marie vit à Paris, et il a rarement l'occasion de redescendre à Marseille, ville qu'il connait bien pourtant.

C'est un voyageur, qui porte un regard original sur la cité phocéenne. Pour lui, Marseille accueuille des gens qui partent ou qui arrivent, c'est une ville de transit. "
Elle n'a pas vraiment de centre, à part le Vieux-Port et la Cannebière. En la foulant, on a le sentiment de devoir partir. C'est une ville pour les égarés. Mais c'est assez excitant, il y a un côté contemplatif, comme içi sur le Vieux-Port, et elle est bouillonnante".

" On est un peu perdu dans Marseille, parce qu'il n'y a pas de centre, mais il y a de super quartiers. J'aime beaucoup la plaine". Plus je discute avec lui, plus je comprends que la ville ne le laisse pas indifférent : "Il y a une sorte de tension, mais pas comme à Bogota où elle est 100 fois plus élevée. C'est parce qu'il y a peu de lieu où se réunir". Il espère cependant que Marseille restera comme elle est : "particulière, avec son identité de coeur assez forte".

Jean-Marie a posé son sac à dos dans de nombreux pays. Corée du Sud, Australie, Etats-Unis, Amérique Latine, Europe, Chine... Il est aujourd'hui à la tête du festival international de théâtre de rue d'Aurillac, le plus important d'Europe.

 

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Samir Akacha -


Réactions des internautes

Louis
Samedi 19 Mars 2011, 15:44
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 C'est marrant, moi je n'ai jamais eu cette impression. Je ne suis pas né à Marseille, j'y suis allé au lycée, en tant que pensionnaire. Je rentrais chez moi presque tous les weekends, mais, au fur et à mesure, j'avais de moins en moins l'impression que je rentrais « chez moi », dans « ma ville ». Je ne me sentais plus « chez moi », mon « chez moi » c'était Marseille. Aujourd'hui, quand on me demande d'où je viens, il ne me viendrait jamais à l'idée de dire autre chose que Marseille. J'aime tout dans cette ville : sa couleur à l'heure du coucher du soleil, ses habitants, l'odeur de la nourriture dans les rues le soir ; même les rats mutants de Noailles, les oiseaux voleurs de bouffe du Cours Julien, les poubelles qui débordent, le taxage de clopes... Même pas besoin de voyager, le monde entier est à Marseille. Plutôt être mendiant et vivre à Marseille que d'être millionnaire et de ne pas pouvoir y vivre. 

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