Un million de Mars'iens : Nina
Vendredi 01/10/2010 | Posté par Samir Akacha
Marseille : 850 000 habitants. Dans cette chronique, Samir nous emmène à la rencontre de l'un deux, croisé au hasard de ses déambulations et de ses rencontres fortuites. Aujourd'hui, Nina !
Elle s'appelle Nina. Depuis toute petite, elle rêve de devenir médecin, bien avant Urgences, bien avant Grey's Anatomy. Et quand on connait son histoire, on se dit que la malchance n'est qu'une étape dans la quête de soi.
Depuis l'école élémentaire, elle cumule les tableaux d'honneur, tout en demeurant modeste, mettant de l'eau dans ses vingts. Députée junior, félicitée par Chirac pour ses bons résultats, globetrotteuse qui a posée son sac en Irlande, Espagne, Angleterre, Allemagne, Pologne, Algérie, pâtissière hors paire, décoratrice d'intérieur sur son temps libre, elle dévore le monde à pleines dents.
Après son bac, elle s'inscrit en médecine. Une année difficile, malgré une écurie (on y élève des bêtes à concours, mais pas des chevaux). Son rêve se fissure à l'annonce des résultats. Mais il en faut plus pour l'abattre. Elle recommence, toujours plus motivée. Seuls 300 personnes sont sélectionnées pour passer en deuxième année, sur près de 3000. 10%, dont elle ne fait pas partie. Deux ans de sa vie à baigner dans la science. Comme la plupart des 90%, elle se dirige vers la biologie. Elle n'a aucun mal à suivre, mais sent que cette direction ne lui convient pas. Nina ne veut pas d'une vie par défaut.
Encouragée par un proche, elle se retire de la fac de sciences, quelques semaines à peine après son inscription, pour se diriger en LEA. Elle quitte alors Marseille pour Aix. Là-bas, elle se consacre à l'apprentissage des langues, l'arabe et l'anglais. Nina se tourne désormais vers les relations internationales. Avec un but, travailler dans l'humanitaire. Une prof du lycée, rencontrée la veille, ne s'en étonne guère: « même si elle n'est pas médecin, elle choisi la même voie, celle de se tourner vers l'autre ».
Depuis l'école élémentaire, elle cumule les tableaux d'honneur, tout en demeurant modeste, mettant de l'eau dans ses vingts. Députée junior, félicitée par Chirac pour ses bons résultats, globetrotteuse qui a posée son sac en Irlande, Espagne, Angleterre, Allemagne, Pologne, Algérie, pâtissière hors paire, décoratrice d'intérieur sur son temps libre, elle dévore le monde à pleines dents.
Après son bac, elle s'inscrit en médecine. Une année difficile, malgré une écurie (on y élève des bêtes à concours, mais pas des chevaux). Son rêve se fissure à l'annonce des résultats. Mais il en faut plus pour l'abattre. Elle recommence, toujours plus motivée. Seuls 300 personnes sont sélectionnées pour passer en deuxième année, sur près de 3000. 10%, dont elle ne fait pas partie. Deux ans de sa vie à baigner dans la science. Comme la plupart des 90%, elle se dirige vers la biologie. Elle n'a aucun mal à suivre, mais sent que cette direction ne lui convient pas. Nina ne veut pas d'une vie par défaut.
Encouragée par un proche, elle se retire de la fac de sciences, quelques semaines à peine après son inscription, pour se diriger en LEA. Elle quitte alors Marseille pour Aix. Là-bas, elle se consacre à l'apprentissage des langues, l'arabe et l'anglais. Nina se tourne désormais vers les relations internationales. Avec un but, travailler dans l'humanitaire. Une prof du lycée, rencontrée la veille, ne s'en étonne guère: « même si elle n'est pas médecin, elle choisi la même voie, celle de se tourner vers l'autre ».
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Par Tony Off