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Attaque musicale sur Marseille !

Lundi 03/10/2011 | Posté par Charlotte Lazarewicz

Les bloggeurs du MBB ne pouvaient pas rater l’événement Marsatac ce week-end. Charlotte faisait partie de ces 30 000 personnes venues vivre trois jours de fête. Récit de son itinéraire musical.

Le début de la treizième édition de Marsatac, c’était jeudi ! Et ce serait un euphémisme de dire que ça a démarré fort. A l’affiche ce soir-là, le groupe The Dø. Le duo franco-finlandais auteur du détonnant et incontournable titre "On my shoulder" a littéralement fait trembler les murs du Cabaret Aléatoire. Les spectateurs, émoussés par l’ambiance frénétique si particulière des premiers soirs, se sont amassés pour entendre résonner au creux de leurs oreilles la voix si particulière d’Olivia Merilahti, la chanteuse du groupe.

On se pousse, se bouscule même pour être au premier rang, avoir la meilleure photo ou crier le plus fort possible jusqu’à ce que la grande blonde entonne le premier couplet, imposant ainsi le silence dans la salle. Il faut dire qu’avant ça, le public avait déjà donné de la voix avec les chauffeurs de salle The Shoes, une paire de français originaires de Reims. 

The Shoes

Il aura fallu attendre les une heure du matin pour se défouler au son des Friendly Fires qui, fidèles à leur nom, ont enflammé le Cabaret. Encore des British déjantés, à l’image du festival. 

Rock & surprises
Car, comme à l’accoutumée, Marsatac, c’est toute une ambiance, un esprit à part. L’effigie de la tête de mort annonce d’ailleurs bien la couleur. Quand on pénètre dans la Friche (c’est la deuxième fois que le festival a lieu là-bas), il faut s’attendre à du dark, du rock et du son.

Agencé comme un village, l’endroit permet de passer d’une salle à l’autre en empruntant une rue intérieure jonchée de (bonnes) surprises. Dans ce tunnel sombre et humide où résonne une voix stridente, on croise au hasard des rockeurs, des gens saouls, des mélomanes, une organisatrice aux boucles d’oreille en forme de cerise et, même, Charlie de "Où est Charlie". 

Et tandis que de la salle un peu en retrait Seita nous parvient la voix mélodieuse de Concrete Knives, que les amateurs de rock indé auront reconnu, on est heureux de n’en être qu’au premier jour et de penser aux autres sensations fortes qui nous attendent.

Cool attitude !
La fin, hélas, arrive vite. Pour la dernière nuit d’insomnie, la rue intérieure, noire de monde permettait de passer d’une salle à l’autre, sans oublier de faire un saut à la Cartonnerie, scène ouverte seulement les deuxième et troisième soirs.

On pouvait au choix commencer par se réveiller au son d’Oh! Tiger Mountain, rester scotché(e) devant l’énergie de la charismatique chanteuse du groupe français Hyphen Hyphen, se déchaîner avec l’électro (ou électron) libre Yuksek, pour finir par échouer assis par terre, savourant les derniers instants d’anarchie propre au festival. Bien sûr, ce n’était qu’un choix de parcours, tant la soirée regorgeait de nouveautés et de possibles.

A la Friche ce week-end-là, on a fait fi de l’impolitesse de certains, pressant, bousculant et trébuchant sur nous, ri quand un festivalier a crié "A poil la bûche !" et souri quand une énième bière s’est renversé sur nous.
Car à Marsatac, on n’oublie jamais d’adopter la cool attitude !

The Dø

crédit photos : Cédric Oberlin

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Charlotte Lazarewicz -

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