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Marsatac ou Marsfracasse ?

Jeudi 06/10/2011 | Posté par Amina Lrhoula

Les bloggeurs du MBB étaient nombreux à Marsatac. Chacun d'eux a posé son regard sur le festival. Place au point de vue d'Amina, pas vraiment convaincue par l'ambiance....

Doc Martens et grands (et pas très rigolos) vigiles sont à l'honneur. Ce soir, c'est samedi à Marsatac. L'ambiance est festive, la foule âgée de 3 à 77 ans s'agrandit jusqu'au bout de la nuit. C'est la fête et c'est pas tous les jours comme ça, alors on en profite. "On va s'fumer un gros pétard ?", lance un adolescent presque déjà saoul, en début de soirée.

Il est 9h30 et le bal est ouvert avec Oh ! Tiger Mountain et son masque tête de tigre, accroché à son micro, à l'effigie du nom de son groupe. Cheveux longs au vent, acolyte au clavier, c'est avec une voix rauque que le chanteur chauffe la salle avec sa mélodie pop rock. "Tous les jours on fait la bagarre, on vit la bagarre, on entend la bagarre, j'ai décidé de vous faire la bagarre moi aussi", annonce l'artiste entre deux musiques. A ce moment, on décide d'aller voir ailleurs.

Au Cabaret Aléatoire les gens s'entassent dans cette minuscule salle, attendent, crient, se bousculent. Mais toujours personne sur scène. Enfin pas encore. Tout d'un coup les décibels sont à leur maximum, le groupe fait une entrée explosive et en force. "I want to know !" jaillit du micro du chanteur. Pas d'échauffement, on attaque sans attendre. C'est Skip the Use, et ça rigole pas. La foule est déchaînée et visiblement la salle va craquer. Elle tremble sous les spectateurs qui se défoulent au rythme éléctro de la musique. On libère alors un peu la salle pour laisser place à des fans digne de ce nom.

Dans un tunnel à l'ambiance glauque, une voix sortie de nulle part, donne ordre de se ranger ou encore de rentrer chez nous. A des adolescents agités, pas pour le moins angoissés (ou alors trop bourrés pour comprendre).

On continue dans la salle Seita, avec un trio à la musique originale : GaBLé. Bruit de sabot, klaxon et jeux de lumières aveuglantes servent à faire le show. Le groupe entame d'un coup une caricature "rap" , d'où n'est audible qu'un "fuck you" accompagné des mimiques caractéristiques d'un rappeur "j'suis trop un gangster". Après ce court instant de folie, le chanteur, ruisselant de sueur, voit sa chanson terminer par une mélodie tahitienne.

Retraversée du tunnel, qui continue inlassablement de dicter ses règles de conduites, et de rentrer chez soi... Le message est cette fois-ci bien reçu.


crédit photo : Cédric Oberlin

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Amina Lrhoula -


Réactions des internautes

jmlesnuages
Dimanche 9 Octobre 2011, 13:49
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C'est vrai, on ne peut pas aimer tous les groupes dans un festival mais c'est un peu dommage que tu n'aies retenu que les aspects négatifs du festival je trouve ;)

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