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Hier, c’était Charivari !

Lundi 21/03/2011 | Posté par Julie Desbiolles

Hier avait lieu le Charivari de la Plaine. Un grand bazar qui a coloré notre morne Dimanche et qui mérite que l’on s’y attarde. Julie y était. VIDEO en +

« Mets tes fringues les plus moches, et surtout, ne prends rien de fragile », m’avait conseillé Charly. Moi qui m’attendais à une sorte de champ de bataille endimanché, je ne fus pas déçue.

Au départ, le Charivari est un tapage sous la fenêtre de jeunes époux considérés comme mal assortis - à cause d’une différence d’âge, ou d’un veuvage trop vite oublié. Le charivari ne s’arrêtait que lorsque les époux se pliaient à diverses humiliations, et notamment celle de chevaucher un âne en lui tenant la queue.

Mais ni âne, ni mariés dans le Charivari Marseillais. En revanche, le vacarme coloré, lui, était bien là. Guidées par une sauterelle géante montée sur camion et par une ribambelle de musiciens, c’est sur le son d’instruments en tout genre que nous avons suivi le cortège. Coincées entre « Miss la Plaine des années 80 », un pêcheur de casseroles, et un certain nombre de personnages non identifiés (voir la photo de Madame mi-abat-jour, mi-clown, mi-autres) nous, qui n’étions pas déguisées pour des questions de logistique, nous sentions un brin décalées.

Le charivari se résume globalement en son étymologie : le mot viendrait de karibaria, « mal de tête ». Couleurs et cris se mêlent dans une énergie joyeuse. Difficile de raconter un Charivari, alors disons simplement qu’hier après-midi, nous avons échappé à une bataille d’oranges, mais pas à celle de farine, appris que l’on pouvait faire de la musique avec un volet (si, si), côtoyé une sauterelle géante et autres étranges personnages.

Nous n’avons pas pu rester jusqu’au bout, mais « ils allaient brûler la sauterelle », nous a-t-ton dit. Je n’ai pas vu l’insecte sur le grill, et lorsque je suis repassée, plus tard, les joyeux charivaristes dansaient toujours. Par contre, la sauterelle était descendue de son destrier, semble-t-il, avant d’atterrir sur le bûcher.


charivari par redactionmarseilleblog

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Julie Desbiolles -