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My trip to London II. #6

Vendredi 20/08/2010 | Posté par Charlotte Lazarewicz

APRES UN PREMIER SEJOUR RICHE EN EMOTIONS et en découvertes, Charlotte est repartie dans la banlieue londonienne avec un nouveau groupe, dans un nouveau foyer, à la rencontre d'une Anglaise surprenante.

 C’est donc reparti pour quinze autres jours en Angleterre. Toujours en plein cœur de la banlieue londonienne, mais pas la même cette fois-ci.

Comme une impression de déjà-vu
Arrivée dans les familles prévue pour le dimanche soir. Une première journée de visite donc puisque nous sommes arrivés à Londres en début d’après-midi. Au programme, le Château de Windsor (une des nombreuses résidences de sa Majesté la Reine). Un premier jour parfait pour apprendre à connaître le groupe. Sept garçons pour vingt-trois filles, il n’y a plus qu’à espérer que ça ne parte pas trop en crêpage de chignons ! Le soir arrive et avec lui le moment tant attendu : la rencontre avec les familles d’accueil. Les jeunes sont par deux voire par trois par foyer et certains vont même devoir cohabiter avec des étudiants chinois. Quant à moi, c’est avec Audrey, prof d’anglais de vingt-huit ans que je vais vivre et, comme j’en ai une impression positive, je n’ai pas d’appréhensions à ce sujet.

La rencontre de Sheila
Quel serait l’intérêt d’un lieu où on ne rencontrerait personne ? Bien sûr, Londres resterait Londres et ses merveilles resteraient merveilleuses. Mais tout de même, Londres sans les anglais, ce ne serait pas pareil ! Et une chose est sûre, impossible de parler rencontres sans évoquer Sheila, la personne qui nous accueille. 
Sheila qui reçoit des gens depuis quinze ou peut-être vingt ans et qui a donc vu défiler près de trois cent personnes dans sa petite maison. Sheila qui a plus de mille anecdotes à raconter forcément, après avoir partagé la vie de tous ces gens. La première chose que l’on se dit quand on la voit, c’est qu’elle est âgée et qu’elle a l’air d’une typique anglaise. Mais en parlant avec elle (et Dieu sait qu’elle aime parler !), on apprend qu’elle n’a que soixante-huit ans, qu’elle s’est mariée à un grec, qu’elle a deux filles avec qui elle ne s’entend pas très bien. Mais aussi, on découvre son humour, pour le coup typiquement british. Sincèrement, impossible de s’ennuyer avec Sheila, dont le prénom, au passage, ne se prononce pas comme la chanteuse. Moins drôle, elle a peur de mourir et vit plus dans le passé qu’autre chose. Preuve en est avec ses énormes albums photos poussiéreux qu’elle nous sort presque tous les soirs. Mais c’est aussi cela qui la rend attachante. On entend parfois dire que les anglais sont bizarres. Je dirais plutôt différents. A l’instar de ces deux jeunes peu bavards qui nous accompagnent les après-midis et qui nous guident, il faut le reconnaître, à la perfection dans le bruyant sous-sol londonien. Ou de ce père de famille charismatique avec son turban sur la tête et son 4x4 que l’on entend arriver à l’autre bout de la ville, ou encore de Jean, une dame de soixante-dix ans qui amène ses chiens partout ! 
Mais je crois qu’il n’y a pas que cela que je risque de regretter de Londres, non, il y a aussi tous ces lieux atypiques qui font la particularité de cette ville. Keep in touch et je vous raconte le reste au prochain article


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Charlotte Lazarewicz -