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My trip to London II. #5

Vendredi 06/08/2010 | Posté par Charlotte Lazarewicz

VOUS AVEZ ETE NOMBREUX à nous demander des nouvelles de Samir. Il est bien rentré et vous le retrouverez ici, très bientôt. Avant de quitter Londres, il a eu le temps de passer le relais à Charlotte, nouvelle blogueuse pétillante, en live from London.

Ca faisait longtemps que Samir et moi devions prendre ce café. Le hasard a voulu que ce soit a Londres plutôt qu'à Marseille. Comme je ne l'avais pas vu depuis longtemps, j'ai voulu tout savoir sur les raisons de sa présence à Londres, et lui tout de la mienne. C'est à ce moment que l'idée de reprendre sa sympathique « chronique londonienne » a germé.

En avant l aventure !
Le proverbe le dit bien : tous les moyens sont bons pour voyager. C’est exactement la phrase que j’avais en tête en cette matinée du 11 juillet. Partir pour le plaisir, je l’avais déjà fait, pour les études, aussi, mais m’envoler pour bosser, ça, c’était une première. Plus précisément, je m’apprêtais à accompagner un groupe de trente ados pour un peu plus de deux semaines. Au programme : des visites en pagaille ! Comme eux, j’allais être logée en famille avec en prime, une personne que je ne connaissais pas. Sympathique aventure en perspective, non ? Alors, direction Nice, puis Londres.

Welcome to the banlieue
Si c’est à l’aéroport d’Heathrow que nous sommes arrivés, ce n’était pas notre destination finale, mais un patelin du nom d’Hornchurch, en banlieue londonienne. C’est là ou dans les environs qu’allaient être logés les jeunes. Les quelques heures passées dans les divers moyens de transport permettent déjà de cerner quelques caractères et de se faire une idée de comment pourrait tourner le séjour. Le temps, aussi, pour Brigitte (ma collègue) et moi de faire plus ample connaissance. A ce propos, mes appréhensions du départ (dues principalement à la différence d’âge) se sont envolées au décollage de l’avion. J’ai senti que le feeling passait, tout simplement. Quelques heures plus tard, nous voilà arrivés là où nous attendent nos familles. Tout comme le groupe, je suis curieuse de découvrir la mienne. C’est marrant car du bus, j’aperçois un vieil homme qui fume au volant d’une voiture et je sens que ça va être le notre. Bingo ! Il s’appelle Terry, sa femme, elle, répond au prénom de Denise et, en toute sincérité, ils se révèleront être des gens supers. Bien sûr, leurs us et coutumes sont par mille aspects différents des notres, et leurs conversations ne sont pas toujours faciles à suivre, mais après tout, c’est aussi cela vivre dans une famille étrangère. C’est le lendemain que les choses « sérieuses » allaient commencer.

« C’est vraiment pas bon ce qu’ils mangent les anglais »
Les échos sur les familles ont fusé : « nous, ils ont un chien qui a un trou dans la tête », « c’est vraiment pas bon ce qu’ils mangent les anglais » et j’en passe. Finalement, on se rend compte avec amusement que notre famille ressemble aux autres. Les premiers jours riment avec tâtonnement, et la prof anglaise qui était censée nous épauler pour les excursions à Londres s’avère (très) mal connaître la ville. Qu’à cela ne tienne ! C’est armés de plans en tous genres que nous entamons les visites. British Museum, Science Museum, shopping à la pelle, lieux symboliques londoniens, parcs gigantesques, certains s’émerveillent devant tant de diversité, tandis que d’autres, plus habitués ou plus blasés je ne saurais dire, sont un peu indifférents. Et dans tout cela, des liens se tissent, se détissent, des caractères trop différents s’accrochent, forcément. C’est passionnant de voir comment peut évoluer un groupe. Parfois aussi, je l’avoue, ne sais pas trop où me positionner. Il faut dire qu’avec certains, je n’ai que quelques années d’écart.

 

Les découvertes vont plus loin, puisque Brighton et Cambridge sont aussi au programme. Avec toujours cette improvisation dont nous avions coutume puisque, après tout, nous n’avions que peu d’infos sur les villes à visiter. Dans tout ceci, nous essayons aussi de profiter un maximum de Londres, notamment les dimanches, cent pour cent libres. Deux dimanches donc, où nous nous sommes perdues sans vraiment nous perdre dans la ville de tous les excès. Au fond, peu importent les presque deux heures de bus, train ou métro pour parvenir au centre, car se balader dans les grandes allées d’Hyde Park, flâner dans le quartier coloré de Soho, visiter les pubs ou encore déambuler à Camden Town Market aide à réaliser combien ce job vaut le coup. Ou comment il peut permettre de faire des tatouages qui durent deux jours, d’acheter des trucs parfaitement inutiles, de découvrir un groupe de musique africaine et surtout, et cela n’a pas de prix, de rencontrer des gens fascinants. A l’heure où vous lirez ces lignes, je serai repartie pour un deuxième séjour dont je vous raconterai bientôt les péripéties, n’en doutez pas.


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Charlotte Lazarewicz -