Marseille Bondy Blog Dakar Bondy Blog Neuilly Bondy Blog Lausanne Bondy Blog Business Bondy Blog Bondy Blog Lyon Bondy Blog Marseille Bondy Blog

Des bulles aux parfums d’antan

Samedi 11/04/2009 | Posté par Marie-Ameline Barbier

Sur le cours Julien à Marseille, se dresse la dernière savonnerie de la région utilisant encore des méthodes artisanales, La Licorne. Une boutique d’où se dégagent senteurs inédites et doux parfums d’autrefois façonnés par des machines centenaires.

Savons multicolores, parfumés au thé vert, au citron ou au miel, emmitouflés dans  des paniers ou des barquettes marseillaises, Myriam et Véronique ne savent plus où donner de la tête: «Vous pourriez peut être m’aider, c’est pour mon mari et mon père», lance Myriam à la vendeuse. Entraînée dans la boutique par son amie, La Licorne était un passage obligé pour la jeune femme originaire de Béziers. Et la savonnette, le souvenir à ne pas oublier. «Le savon de Marseille, c’est authentique, ça reflète une culture locale», confirme Véronique. Une tradition marseillaise utilisée à toutes les sauces, comme l’illustre ce savon couleur «petit jaune» accompagné d’une fiole de Ricard.

Anciennement connue sous le nom du Capricorne, La Licorne est une entreprise familiale, installée depuis 1998 sur le cours Julien, qui conserve tout le savoir faire d’autrefois et des machines de plus d’un siècle. «Le patron est né dans le savon», lâche Alexandra ,chimiste de formation et guide de la visite matinale. A l’entrée de la boutique, le  leitmotiv de la maison est fièrement affiché : «Le  savon est composé d’au moins 72 % d’huiles végétales».

Broyeuse
Un savant mélange composé de soude et d’acides gras, broyés ensuite par des rouleaux en granit. Un savoir-faire spécifique dont on peut découvrir les secrets de fabrication dans l’arrière boutique, où se dressent fièrement broyeuses et mélangeurs. Des monstres qui donneront pourtant douceur et finesse à la préparation. Une mixture qui sera d’abord découpée en feuilles par les machines avant de s’effriter tels des copeaux de bois et de se répandre sur le sol.

Dans une première cuve, se dessine un mélange blanchâtre destiné au lavage du linge. Dans une autre, apparaît un liquide vert qui servira pour le corps. La recette : huile d’olive, essence et  colorants 100% naturels. Aujourd’hui, la texture prendra une teinte violine, aux couleurs et aux parfums de la lavande, une fragrance élaborée à quelques kilomètres de là, dans les laboratoires de Grasse. Prochaine étape, la boudineuse, engin  de caractère de 120 ans, qui recrache fièrement des boudins de savons et dont le charme n’a pas laissé Jean-Jacques indifférent: «Le plus impressionnant c’est de voir que ces veilles machines tournent encore», glisse cet habitué marseillais.

La visite l’aura définitivement converti aux essences naturelles du savon de Marseille. Après ce passage par les jupes de la veille dame de fer, ne reste plus qu’à découper la précieuse préparation à l’aide d’un file à couper le beurre, garantissant des contours dessinés au millimètre près. Un  dernier petit tour sous la presse à pétale, où les savons sont marqués non pas au fer rouge, mais aux couleurs de  La Licorne et c’est prêt!

800 à 1000 savons sont produits ici quotidiennement, dont la majorité est destinée à l’exportation. Si les plus prisés demeurent incontestablement le savon à la lavande et à l’huile d’olive, la fabrique ne cesse d’innover aussi bien dans ses formes que dans ses parfums dont les vertus diffèrent autant que les couleurs. A côté des cubes traditionnels, sont ainsi apparus depuis quelques mois sardines et cigales aux pépins de raisin, recette idéale pour un gommage du corps.  Savons liquides et crèmes de massage  fleurissent également sur les étales. Des nouveautés  s’exhibant à côté de savons centenaires, noircis et patinés  par le temps mais qui n’ont rien  perdu de leurs senteurs d’origine.

Ceux qui ont lu cet article ont aussi aimé :

Marie-Ameline Barbier -


Réactions des internautes

GonzoStyle
Vendredi 17 Avril 2009, 11:59
Signaler un abus
Un peu d'exactitude...
Un beau papier sur une tradition marseillaise ! Mais la où le bât blesse, c'est qu'il y a une fausse information dans le chapô...

Eh oui ! La Licorne n'est pas "la dernière savonnerie de la région utilisant des méthodes artisanales", dommage ! En effet, une région c'est grand et sur le seul département des Bouches-du-Rhône, on peut déjà trouver deux autres savonneries qui utilisent, elles-aussi, des méthodes artisanales : La savonnerie Le Sérail dans le 14e arrondissement de Marseille et la savonnerie Marius Fabre à Salon-de-Provence.

Alors soyons clairs, faire du journalisme c'est bien mais lorsqu'on traite un sujet, on s'arrange pour se renseigner avant de faire des effets d'annonce de ce genre... Et l'exactitude journalistique voudrait que les deux autres savonneries (il y en a d'ailleurs peut-être d'autres) soient, au minimum, citées sinon le sujet devient un publi-reportage au profit de la Licorne et ça, ce n'est plus du journalisme ! Alors certes, il n'y a pas mort d'homme mais la déontologie reste le dernier rempart pour ne que notre métier ne devienne pas un grand n'importe quoi... Alors un peu de rigueur s'il vous plaît !

Répondre -

Jean-Paul Duarte
Vendredi 17 Avril 2009, 15:49
Signaler un abus
Re: Un peu d'exactitude...
Merci pour ce complément d'informations concernant les savonneries artisanales de la région, dommage néanmoins qu'il s'accompagne d'une remarque aussi prétentieuse que suffisante (j'ai cité deux adjectifs synonymes pour respecter l'exactitude journalistique...).

Qui es tu ? avatar de feu Hunter pour pointer ainsi un article.  Dans quel organe de presse référent, à la déontologie irréprochable, exerces tu tes talents ? A moins que tu ne sois qu'un obscur donneur de leçon qui se rêve parmi d'autres en réincarnation du docteur.


Répondre -

GonzoStyle
Vendredi 17 Avril 2009, 16:32
Signaler un abus
Re: Un peu d'exactitude...

Diantre ! Où l'on voit qu'il n'y a que la vérité qui blesse ! J'ai l'impression d'avoir mis le doigt là où ça fait mal ! Si le fait de pointer vos incohérences vous dérange à ce point là, il suffit d'empêcher les commentaires... Mais c'est vrai que l'image du Bondy Blog qui se vend, il me semble, comme un espace d'info et de débat, en prendrait un sacré coup.

Et puis, cher Jean-Paul, je te retourne le compliment en ce qui concerne la prétention et la suffisance, me traiter d' "obscur donneur de leçon qui rêve qui se rêve parmi d'autres en réincarnation du docteur", c'est vrai que c'est d'une humilité sans bornes ! Et je ne me rêve absolument pas en réincarnation de notre bon Hunter.S Thompson, je me permets simplement de rendre hommage à un grand journaliste... Mais bon, crois ce que tu veux.

Quant à l'organe de presse dans lequel je travaille, laisse-le donc en dehors de tout ça, je ne m'exprime pas en son nom ! Et puis, je n'ai jamais dit que sa déontologie était irréprochable mais, au sein de ce journal, on accepte les critiques (qu'elles soient suffisantes ou pas) et on s'empresse de corriger les erreurs qui sont mises en avant. Sans rabrouer bassement celui qui se permet de les communiquer. Quant à moi, j'essaie simplement de faire mon travail du mieux que je peux... En tout cas, une chose est sûre : quand je fais un sujet, je me renseigne ! Et je peux te dire qu'en ce qui concerne les savonneries artisanales, le fait qu'il en reste plusieurs à Marseille n'est pas un secret d'état : l'info n'est donc pas particulièrement difficile à trouver !

Pour finir, le problème n'est pas qu'il y ait une erreur dans le papier (errare humanum est) mais quand celui-ci est écrit par une personne qui finit sa deuxième année à l'école de journalisme de Marseille, et qui, par conséquent, sera d'ici peu une journaliste professionnelle, on est en droit d'espérer un peu plus de rigueur, que ça te plaise ou non... Il ne s'agit pas ici d'un bloggeur amateur formé à la va-vite. Donc voilà... Quand on veut faire du journalisme, il ne suffit pas de monter un blog vite-fait comme une vague déclinaison d'un blog originel (le bondy blog) qui a bénéficié d'un gros buzz médiatique... Il faut aussi s'attacher à fournir de l'info de qualité, ce qui, pour le papier concerné (je ne me permets pas de juger les autres papiers que je n'ai pas lus), n'est pas le cas... A bon entendeur...

Répondre -

Jean-Paul Duarte
Vendredi 17 Avril 2009, 17:15
Signaler un abus
Re: Un peu d'exactitude...
 Les prétentieux me saoulent ! 

Et si tu t'étais contenté de compléter l'info sans en rajouter dans le "voyez comme je suis bon, voyez je fais bien mon travail !"

Je contitue à penser que tu n'es qu'un journaliste en bois doublé d'un goujat. Un journaliste en bois, planqué dans le Journal de l'île aux enfants, qui ne dit rien de plus que ce que tout le monde sait déjà sur "le bondy blog" "blabla" "bla bla".  

Un goujat parce que si tu connais la bloggueuse, tu aurais pu avoir l'élégance de ne pas la flinguer dans un commentaire public mais de lui envoyer un message perso.

Répondre -

GonzoStyle
Vendredi 17 Avril 2009, 18:37
Signaler un abus
Re: Un peu d'exactitude...
Tu dois te saoûler toi-même alors car quand je vois la photo de ton profil je me dis que l'on atteint des sommets en terme de prétention...  

D'autre part faire correctement son travail ne veut pas forcément dire "être bon"... Un médiocre (je ne voulais pas tomber dans l'invective mais puisque tu ne sembles connaître que ça, pour mémoire : "journaliste en bois", "goujat", etc.) peut faire correctement son travail, je pense que tu en es la preuve. Et je n'ai jamais dit que j'étais bon, tu l'as découvert tout seul !  

Pour ce qui est du "journal de l'île aux enfants" je t'ai déjà dit de le laisser en dehors de ça puisque je ne m'exprime pas en son nom. Et puis c'est vraiment mesquin d'attaquer une publication que l'on a jamais lue... Mais ça te dépasse ! Je suis peut-être un "journaliste en bois" mais je ne critique que des textes que j'ai lus et qui le méritent... Contrairement à toi qui, une fois à court d'arguments, ne sait plus qu'insulter ou chambrer. J'imagine que tu écris tes papiers comme tu réponds aux commentaires : sans style et sans une once de bon sens... Dommage pour l'image du Bondy Blog, elle n'en sort pas grandie !

Pour finir, tu ferais mieux de relire les papiers de tes rédacteurs pour y traquer les inexactitudes et les fausses infos plutôt que de te répandre de la sorte... Tes propos sont orduriers et absolument sans fondements. Moi, je sais de quoi je parle, je suis même déjà passé dans vos locaux et ai déjà assisté à une de vos conf de rédac'... On est loin du "bla bla bla" que tu fustiges. Dommage pour toi mais moi je réfléchis avant d'ouvrir ma gueule ! 

Allez, je te laisse mener ta petite enquête pour découvrir qui je suis... Si c'est comme pour les savonneries artisanales, je peux dormir tranquille, tu n'es pas prêt de me trouver !

Répondre -

Jean-Paul Duarte
Samedi 18 Avril 2009, 12:43
Signaler un abus
Re: Un peu d'exactitude...
 A un moment, j'ai cru que mon comptable me faisait une blague ! Maintenant je pense que c'est sa secrétaire... dis moi si je brûle ?

Mes genoux cagneux m'empêchent de jouer à chat trop longtemps, mais tu peux me payer un verre quand tu veux maintenant que tu me connais...

Répondre -