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Logiciels libres : une alternative viable

Vendredi 10/02/2012 | Posté par Ugo Bocchi

Le 27 janvier, au local de Mesclun, la journée était dédiée à l’initiation aux logiciels libres. Ugo était tellement pressé de les découvrir qu’il s’y est rendu avec un jour d’avance. Il réussit tout de même à nous en dire un peu plus.

"INSTALL PARTY : Cette année je passe sous logiciels libres !" Au premier abord, l’événement ne paye pas de mine, mais le concept, déjà expérimenté précédemment à Marseille, attire certains "geeks", et novices – dont je fais partie – intéressés par cette réunion originale.

J’arrive sur place avec beaucoup d’idées toutes faites sur le sujet, mais surtout avec... un jour d’avance. Ce que ne manque pas de me faire remarquer Hervé Galvan, coordinateur de l’Assodev-Marsnet, qui propose et organise, en collaboration avec le Cercll, la fameuse démonstration du lendemain. Ma venue prématurée me permet cependant de combler certaines de mes lacunes sur le thème abordé.

Vient alors la question que tout le monde se pose : qu’est-ce qu’un logiciel libre ? "C’est un logiciel qui est distribué sous une licence libre, il peut être utilisé, étudié, modifié et redistribué librement. L’utilisateur peut avoir un contrôle complet sur l’ensemble de ces logiciels. Ils évoluent continuellement grâce à une coopération d’internautes ; c’est le principe de l’open source. Ce fut une faiblesse importante à l’origine mais se révèle être un atout non négligeable aujourd’hui", m’explique avec passion Hervé Galvan.

"Il est possible d’utiliser intégralement son ordinateur grâce à des logiciels libres : il en existe actuellement plus de 35 000 qui proposent des alternatives "libres", sans pour autant que leurs performances soient inférieures en comparaison des logiciels appartenant aux leaders du marché. Linux et Ubuntu sont par exemple des systèmes d’exploitation "libres", Mozilla Firefox un navigateur "libre" et Gimp et Open Office se posent respectivement en sérieux concurrents de Photoshop et de Word, la suite bureautique de Windows", ajoute Hervé Galvan.

Il m’explique également que "la suppression de Megaupload est un manque à gagner pour les promoteurs des logiciels libres. Cette plate-forme de téléchargement n’incitait pas seulement au partage de fichiers illégaux, elle était aussi un moyen de partager et d’encourager le développement des logiciels libres".

Concurrencer, ou plutôt proposer une alternative aux solutions propriétaires, telles que Windows et Mac-OS, est donc le principal objectif de ces logiciels en plein développement. La réunion du lendemain véhiculera l’idée qu’il y en a marre de payer pour des logiciels sous licence "copyright", de ne pas en connaître les fonctions cachées, et de devoir attendre les mises à jour pour éviter les bugs. Il s’agira également de prouver que les logiciels libres ne sont pas si difficiles à utiliser qu’on ne voudrait le croire.

Je reviens le lendemain, informé et à l’heure cette fois-ci, dans l’idée de me laisser persuader de passer du "côté libre". Je rejoins donc automatiquement le groupe des débutants, aux côtés des convaincus et convaincants "GUL" (Groupe d’Utilisateurs Linux).

Quelques conseils, informations, démonstrations sont rapidement donnés à qui le veut, et pour ceux qui se seraient laissé tenter, des CD d’installation Ubuntu, et une salle d’aide sont mis à disposition. Ainsi, ces "Install Party" donnent la possibilité, grâce à des utilisateurs expérimentés, de s’initier progressivement à ces logiciels différents, mais pas forcément très compliqués. 

Je sors de cette démonstration plutôt convaincu, un CD d’installation de la nouvelle version d’Ubuntu en poche, sans toutefois en avoir assimilé l’intégralité. J’attendrai la prochaine "Install Party", mais surtout la venue d’un certain Richard Stallman, le 22 février à Marseille, le célèbre instigateur de ce mouvement.



Crédit photo : Marsnet


 

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Ugo Bocchi -