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Nous n'irons pas aux soldes !

Mercredi 19/01/2011 | Posté par Pauline Lambolez (EJCM)

Qui dit nouvelle année, dit soldes. Passage obligé ? Pas si sûr. Pauline a navigué à travers Saint Ferréol, temple de la consommation marseillais. Bilan : sacs vides, ou presque.

Les accros du shopping risquent de pâlir et pourtant la question est légitime : avons-nous vraiment besoin de faire les soldes à Marseille ? Chaque année, l'ambiance environnante nous force la main : médias, amis, famille, tout le monde s'unit d'une même voix. Un pas dans la rue et la couleur est la même : pas une vitrine n'est épargné. En janvier, les soldes s'affichent ! « Les soldes pour relancer l'économie. » Quid de la crise ? Peu importe la reprise économique. Si consommées à outrance, les soldes font souffrir le portefeuille.

Non pas que la relance ne soit pas préoccupante, mais l'incitation à la consommation, à peine dissimulée, que représente les soldes fait réfléchir. Sans tomber dans un plaidoyer « anti-soldes », réfléchissons-y à deux fois. Quel objectif pour le consommateur ? A priori acquérir des biens, avant tout vestimentaires, à prix réduits. Pourtant les magasins jouent mal le jeu. Les premiers à montrer du doigt sont certainement les grandes chaînes de vêtements : H&M, Zara, Eram pour ne citer que les plus célèbres.

Vraiment - 50 % ?

Le long de la rue Saint Ferréol les vitrines affichent d'alléchants « -50 % ». De plus près, une mention supplémentaire apparaît « à partir de -50 % ». A l'intérieur de la boutique, cela prend tout son sens : pas évident de dénicher des articles bénéficiant d'une telle réduction, surtout une semaine après le lancement des promotions.

Certaines grandes marques comme Quicksilver et Morgan semblent jouer le jeu : des t-shirts à moitié prix, un manteau à 65 euros au lieu de 115. Mais avec une gamme tarifaire déjà élevée en temps normal, les articles ne sont pas accessibles à tous les porte-monnaie, surtout après la période des fêtes. En s'aventurant un peu plus, on découvre une jupe courte soldée à... 45 euros. Un peu cher le bout de jean. Ailleurs, on s’aperçoit vite que plus de la moitié des articles en rayon n'ont pas le privilège d'arborer une étiquette de réduction.

Stratégie pour appâter le client ? Certainement. C'est là que la bât blesse : remplir à tout prix les sacs de course du consommateur bousculé par la foule d'une boutique à l'autre...

Les bonnes affaires toute l'année

À quelques mètres, rue de Rome, changement de décor... et de prix. Bienvenue au paradis des bonnes affaires : un pull à douze euros, une paire de bottes à vingt euros, un tee-shirt pour cinq euros. En période de soldes, les réductions ne sont pas phénoménales mais, justement, ici on vient dénicher la bonne affaire tout le reste de l'année. Les prix pratiqués sont bas, et les produits souvent très corrects. « Je préfère payer mon manteau 25 euros rue de Rome, plutôt que le double ou le triple rue Saint Fé', surtout si c'est pour le changer l'année prochaine. Ici on peut trouver de bonnes choses », raconte une passante.

Conclusion, boycotter les soldes ? Non, mais avoir l'oeil et être à l'affut des véritables bonnes affaires en résistant à la tentation de l'article non soldé. Un bon compromis pour les « shopaholic » tiraillés par leur portefeuille.


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Pauline Lambolez (EJCM) -