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A midi net, tout s’arrête !

Mardi 28/02/2012 | Posté par Charlotte Lazarewicz

Le premier mercredi de chaque mois, la sirène retentit invariablement dans toutes les rues de la ville. Mais sur le parvis de l'Opéra, il se passe toujours quelque chose de nouveau ce jour-là. C'est Sirènes et Midi Net. Charlotte nous emmène dans les coulisses de ce rituel urbain.

Si vous avez l’habitude de fouler le pavé marseillais, il est fort possible que vous ayez croisé l’opération Sirènes et Midi Net, menée depuis huit ans déjà par l’association Lieux Publics. Pour ceux qui n‘auraient, par un malheureux hasard, jamais vu le parvis de l’Opéra s’animer les premiers mercredis du mois : séance de rattrapage !


12 minutes 100% création
Tous les premiers mercredis du mois, place au cri strident de la sirène. Que signifie ce signal et pourquoi est-il si ancré dans nos habitudes ? C’est cette question que se pose chaque mois l’association Lieux Publics en proposant des compositions toutes plus originales les unes que les autres.

Le thème ? Il est libre. Seule contrainte pour les troupes participant à l’opération : que le spectacle n’excède pas douze minutes. Huit ans que ce rituel urbain existe et bloque la circulation pour libérer les esprits l’espace de quelques minutes. Musique, chants, danse, les troupes se succèdent et ne se ressemblent pas.

Il est d’ailleurs fort possible que vous soyez tombés, début février, sur le spectacle de rue Des Corps Provisoires, où deux jeunes hommes torses nus s’amusaient à courir après une voiture dans un but que l’on ignore encore.

 

Car c’est aussi là l’objectif de Sirènes et Midi Net : provoquer la surprise et pousser à la réflexion. Si le spectacle du mois de février a donc mis en exergue la Compagnie Antipodes, celui du mois de mars prévoit d’être d’un tout autre genre avec une démonstration d’eschatologie.


Un brin d’eschatologie
Qu’est-ce qui peut bien se cacher derrière ce mot pour le moins étrange ? Esprits farceurs s’abstenir, cela n’a strictement rien à voir avec la scatologie ! L’eschatologie, c’est un discours sur la fin du monde, une traduction de nos angoisses et hésitations. 

Pour les exprimer, ce sont pas moins de trente personnes qui s’empareront de mégaphones et une quinzaine qui se saisiront de percussions le mercredi 7 mars, même lieu et même heure que la dernière fois.

Petite particularité cette fois-ci cependant, les participants sont issus de tous horizons et ne font pas partie d’une troupe. Aux répétitions, ce sont donc jeunes et moins jeunes qui se côtoient et écoutent les précieux conseils du compositeur Wilfried Wendling pour être au top le jour J.

Jeudi 9 février dernier par exemple, ils n’étaient pas loin d’une quinzaine à choisir leur mégaphone, s’entraîner à produire du son dans la bonne humeur. Et la concentration. Car l’eschatologie, c’est tout un art !

Tout au long du mois de février, le groupe est venu se réchauffer lors des répétitions et ce n’est pas fini puisque d’autres rendez-vous sont programmés pour que tout le monde soit accordé le mercredi 7 mars.

Intéressé(e)s ? La sirène n’a pas encore sonné la fin de l‘appel à participation : pourquoi ne viendriez-vous pas au prochain atelier ? C’est gratuit et ouvert à tous ! 

Renseignements et inscriptions auprès de Fanny Girod 04 91 03 81 28    f.girod@lieuxpublics.com


Dates des ateliers mégaphones

Mardi 28 février de 18h30 à 22h à La Cité des Arts de la Rue 

Jeudi 1er Mars de 18h30 à 21h à la Cité des Arts de la Rue

Mardi 6 mars de 17h30 à 20h30 > REPETITION GENERALE sur le parvis de l'Opéra de Marseille 

Mercredi 7 mars de 9h30 à 12h30 > FILAGE ET REPRESENTATION sur le parvis de l'Opéra

Pour les manipulateurs de banderoles, il suffit d'être disponibles les 1er mars et 6 mars au soir + le 7 mars au matin

 

Crédit photos : Charlotte Lazarewicz



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Charlotte Lazarewicz -