RUBRIQUEÂ : C'est chaud
Un printemps érable pour éviter une rentrée (mis)érable
Printemps de jasmin, los indignados, printemps érable,… les mouvements sociaux aux noms poétiques ont le vent en poupe depuis quelques temps. Temps de crise, temps de rigueur, temps d’inégalités… que les moins de vingt ans se doivent de connaitre ?
Pour en finir avec le dogme de l'austérité
Lundi 27 février, le "Point de bascule" accueillait la projection de "La dette, l’arnaque du siècle". Ce film, produit par le mensuel Regards, et co-réalisé par le collectif de photographes marseillais à-vif(s), était suivi d’un débat avec Clémentine Autain (co-directrice de Regards), Christian Celdron (Attac) et Norig Neveu, représentante du Collectif pour un Audit Citoyen sur la dette (CAC 13). Une démarche d'éducation populaire et d'initiative citoyenne, destinée à reconquérir un droit de regard démocratique sur les politiques économiques en cours.
→ plusLes Anonymous marseillais envahissent la rue contre l’ACTA
Samedi 28 janvier , 14 heures, quai des Belges à Marseille : protestation pour la défense de l'internet libre en réponse à l’appel à manifester lancé par les Anonymous. Neuf jours après l’annonce fracassante de la fermeture de l’hébergeur de fichiers Megaupload (MU), les protestations se multiplient : le militantisme et la résistance s’organisent face à la censure et les lois liberticides sur Internet, la restriction de la liberté d’expression, la surveillance des activités des internautes et la perte de libertés et de droits civiques. Explications et retour sur l’événement.
"Une avancée, mais pas de naïveté"
C’est un combat qui dure depuis des mois. Jeudi 26 janvier au soir, ce sont vingt-sept associations, partis et syndicats qui se sont encore une fois rassemblés devant la Préfecture. Objectif : ouvrir un dialogue avec les collectivités pour "trouver une solution dans les plus brefs délais pour les populations Roms de Marseille".
Les Indignés investissent les quartiers - 1/2
Samedi 14 janvier, 13h30, Place Caffo à la Belle-de-Mai, sous une guirlande d’affiches clamant : "Place du Peuple, la rue est à nous" et "Ne laissons pas les affaires du monde au monde des affaires !", une dizaine de personnes discutent, assis sur des cartons ou sur le banc près de l’arrêt de bus. Peu à peu, d’autres personnes se joignent au groupe et après quelques minutes, l’Assemblée Populaire, comptant une petite vingtaine de participants, débute.
Les Indignés investissent les quartiers - 2/2
Un mois après avoir été violemment délogés du Cours Julien, les Indignés de Marseille sont de retour ! A l’occasion de la journée mondiale des Assemblées Populaires, des militants du mouvement se sont installés dans cinq quartiers de la cité phocéenne : le Cours Julien, la Belle-de-Mai, Noailles, la place de Lenche et le cours Estienne d’Orves.
Mêlez-vous de ceux qui vous regardent !
Samedi, 11h, cours Julien. C’est sous un soleil radieux que certains d’entre vous ont peut-être vu des arlequins masqués, des super-héros rose bonbon ou des cyclopes armés de casseroles et de plumes arpenter les rues du quartier. Une marche qui, sous ses airs festifs, abordait un sujet très sérieux : la lutte contre l’installation récente de caméras de surveillance dans les quartiers du cours Julien et de Noailles.
“J'ai vraiment ressenti qu'on n’était plus libre”
Le déploiement de force de ce week-end nous a tous surpris. Aussi bien nous, Indignés, que les passants, qui, s’ils ne l’étaient pas avant, le sont devenus après avoir vu le dispositif policier mis en place, et leur façon de faire. Les Indignés de la Défense disent même qu’à Paris la répression était moins violente. La plupart des passants nous ont demandé pourquoi les policiers étaient si nombreux.
Les Indignés obligés de décamper
Samedi soir, vers 23h, centre-ville de Marseille. Le Cours Julien est quadrillé. Impossible d'aller boire un coup, de rentrer chez soi, de chercher sa voiture au parking. Tous les accès au Cours Ju sont verrouillés. Au bout des rues transversales, devant le métro Notre Dame du Mont, des CRS sont postés et bloquent le passage. Quelles sont les raisons d'un tel déploiement de forces ? Une saisie de Kalachnikov peut-être ? Le président de la république venu acheter un kebab ? Ou alors l'actionnaire principale de l'OM qui promène son chien ? Rien de tout cela. Ce qui mobilise une bonne quinzaine de cars de CRS accompagnés de leurs collègues en civil de la BAC, c'est le campement que les Indignés ont tenté d'installer le soir même.
Pour Mamia et ses enfants
Nelson Mandela a dit : "La loi telle qu’elle est appliquée […] est une loi qui, d’après nos conceptions, est immorale, injuste et intolérable. Notre conscience nous dit que nous devons protester contre elle, que nous devons nous opposer à elle et que nous devons essayer de la changer."
Par Tony Off